• Salut !

    Comme toujours, petit tiercé du samedi, organisé par Selene.

     

    Cette semaine le thème est : Les trois livres qui vous ont le plus fait pleurer et ont permis à Mr et Mm Kleenex de s'acheter un chalet avec piscine intérieur à Courchevel. Je verse très facilement des larmes devant un livre, surtout si un personnage meure, aussi j'ai essayé de favoriser au maximum des livres dont je n'avais pas encore parlé sur le blog ;) (Je ne vous parlerez donc pas de Harry Potter ni de la Ligne Verte de Stephen King ;) )

    Sortez vos mouchoirs voici donc mon trio gagnant :

     

    3. Hikaru no Go : Je pleure très très peu en lisant les mangas. D'ailleurs Hikaru no Go (et son tome 15 en fait) est certainement le seul manga qui m'est fait pleurer à ce jour. Du coup, il avait tout à fait sa place dans ce top.

     

    2. Le tome 1 du Clan des Otoris de Lian Hearn. J'ai lu il y a très longtemps le clan des Otoris mais je me souviens encore avoir complètement et littéralement adoré l'un des personnages. Qui meure à la fin du tome 1. Même si j'ai lu la suite du Clan des Otoris (enfin les tomes 2 et 3), je pense avoir été incapable d'apprécier la suite de la saga à sa juste valeur à cause de ça.

     

     

     

    1. Le tome 5 de A comme Association. D'une certaine façon, ce tome est un hommage d'Erik L'Homme à son ami (et co-auteur de la saga) Pierre Bottero, décédé durant la rédaction de la saga. Bref, ayant moi-même été touchée par la mort de Pierre Bottero (l'un de mes auteurs fétiches), j'ai donc pleuré au début, au milieu et la fin de ce roman.

     

    Et voilà pour ce petit top ^^ Et vous, quels sont les livres qui vous ont fait versées votre petite larme ?

     

     


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  • Titre : L'Enchanteur

    Auteur : René Barjavel

    Genre : Romance

    Date de première publication : 1984

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    Résumé

    Qui ne connaît Merlin ? Il se joue du temps qui passe, reste jeune et beau, vif et moqueur, tendre, pour tout dire Enchanteur. Et Viviane, la seule femme qui ne l'ait pas jugé inaccessible, et l'aime ? Galaad, dit Lancelot du Lac? Guenièvre, son amour mais sa reine, la femme du roi Arthur ? Elween, sa mère, qui le conduit au Graal voilé ? Perceval et Bénie ? Les chevaliers de la Table Ronde ? Personne comme Barjavel, qui fait le récit de leurs amours, des exploits chevaleresques et des quêtes impossibles, à la frontière du rêve, de la légende et de l'Histoire. Dans une Bretagne mythique, il y a plus de mille ans, vivait un Enchanteur. Quand il quitta le royaume des hommes, il laissa un regret qui n'a jamais guéri. Le voici revenu.

     

    Avis

     

    Lecture dans le cadre du book-club de novembre 2016 sur Livraddict.

    Note : petite partie spoiler à la fin de cette chronique.

     

    Je ne connaissais pas Barjavel (si ce n'est de nom), et c'est avec L'Enchanteur que je l'ai donc découvert.

    Dans L'Enchanteur, Barjavel nous délivre sa propre version de l'histoire arthurienne et de la Quête du Graal. On suit Merlin, Viviane et les chevaliers de la Table Ronde à travers leurs différentes péripéties.

    Si l'histoire au début se concentre sur Merlin et sur Viviane (son amour), petit à petit le récit se tourne de plus en plus sur les chevaliers et leurs histoires respectives. J'ai un peu regretté ce fait car avec un titre comme L'Enchanteur je m'attendais à ce que l'on se concentre beaucoup plus sur l'histoire de Merlin. Cela ne m'a pas empêché toutefois de suivre avec plaisir les aventures de tous les chevaliers.

    Merlin apparaît comme un personnage aux pouvoirs surpuissants, que rien ne peut arrêter. Il est régulièrement l'une des clés de la victoire. Toutefois, malgré son côté surpuissant, il lui est difficile de trouver le candidat idéal capable de mener la quête du Graal à bien. En dépit de tout ses pouvoirs, Merlin est faillible et commet des erreurs, et est incapable d'empêcher les chevaliers de faillir dans la Quête du Graal. C'est un aspect que j'ai franchement apprécié.

    Plutôt néophyte dans la légende arthurienne (mes principales sources étant les films et les séries télévisées, parfois bien éloignés de la légende originelle), j'ai apprécié de redécouvrir l'histoire de la Quête du Graal avec Barjavel. J'ai aimé en apprendre plus sur certaines histoires, découvrir certaines quêtes et certains personnages (comme Galehaut). Toutefois certains personnages (comme Mordred) ne sont qu'esquissés et auraient mérité qu'on s'attarde un peu plus sur eux.

    Les péripéties s'enchaînent et se résolvent rapidement, donnant au livre une ambiance de contes qui m'a beaucoup plu. De plus l'auteur rajoute des anachronismes (comme des boites de conserves), ainsi que certaines choses illogiques (Merlin et son pommier par exemple) conférant au roman un aspect burlesque et renforçant le côté conte.

    En parlant de la légende arthurienne, Barjavel parle aussi des amours des différents protagonistes. J'ai beaucoup aimé le couple entre Merlin et Viviane. Je ne connaissais pas grand-chose sur Viviane et j'ai appréciée de découvrir ce personnage. Il y a bien sûr aussi le triangle Arthur-Guenièvre-Lancelot. D'une manière générale je ne suis pas très fan du couple entre Lancelot et Guenièvre. Pourtant, là, il m'a été impossible de ne pas l'aimer. Barjavel n'a pas son pareil pour nous faire ressentir l'amour qui lie deux personnages. Que ce soit Merlin et Viviane ou encore (et surtout !) Lancelot et Guenièvre… l'auteur trouve les phrases justes pour faire ressentir l'émotion qui habite les personnages. C'est juste magnifique.

    La plume de l'auteur est fluide et très agréable et regorgeant de « trouvailles » que j'ai beaucoup aimé. Il y a régulièrement quelques pointes d'ironie qui m'ont beaucoup plu.

    J'ai toutefois regretté un certain machisme présent tout le long du roman. Certes, il existe certainement un léger machisme inhérent à la légende arthurienne – après tout les femmes y sont relégués au second plan niveau exploits héroïques – néanmoins, Barjavel n'apporte que peu de nuances à ce fait et semble même renforcer ce stéréotype. Les femmes dans L'Enchanteur ne sont que trop souvent juste les amantes ou les "mère de" et toujours celles qui feront faillir les hommes dans la Quête du Graal. La seule qui est vraiment un rôle important, est Viviane, qui en devenant magicienne, prend à mon sens de l'indépendance et du pouvoir.

     

    SPOILER sur la fin (surligner pour lire) :

    Le fin, bien qu'elle soit plutôt anecdotique m'a beaucoup plu. J'ai en effet beaucoup aimé l'idée que la Quête soit terminée dans le livre, mais qu'elle ne le soit pas pour le lecteur. L'auteur ne dit pas ce qu'est le Graal, mais parle simplement des conséquences de la quête achevée, laissant le soin au lecteur de ce faire sa propre idée. J'aime beaucoup, car ce qui importe finalement, c'est la quête elle-même plus que le fait de la finir et de trouver le Graal. Au demeurant, je pense que j'aurais été déçue quoi que l'auteur aurait inventé comme étant le Graal.

     

    En résumé : une lecture très plaisante malheureusement gâché par un certain machisme. Sans ça cela aurait été parfait.


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  • Hey !

    Qui dit samedi, dit tiercé du samedi, organisé par Selene.

     

    Cette semaine le thème est : Les trois livres dont l'adaptation cinéma vous ferait presque regretter que le cinéma existe. Si pour certains thèmes ne faire que trois choix est difficile, là j'ai bien dû me creuser la tête pour trouver ces trois livres. Déjà parce que je suis très bon public niveau cinéma et ensuite parce que j'oublie très vite un film s'il ne m'a pas plu. Bref mais voici tout de même le trio gagnant :

     

    3. A la troisième place je met Eragon. J'ai du chercher longtemps pour trouver cette troisième place avant de me rappeler de ce film. Le livre est sympathique sans être transcendant mais le film, lui, est complètement loupé.

     

    2. En deuxième position je met l'adaptation de la saga Percy Jackson. Les deux premiers livres de la saga ont été adaptés mais je n'ai vu que le premier et ça m'a suffit. Percy Jackson, à la base, c'est une série avec une ambiance sympa, pas vraiment sérieuse, un peu potache, bref légère. Mais le film est à la totale opposée de ça. Franchement le film reprend juste deux-trois éléments du livres et c'est tout. L'âme du livre est complètement absente du film et cela a été pour moi une déception.

     

    1. Et en numéro un, je ne pouvais que mettre l'adaptation du premier tome d'A la Croisée des Mondes de Philip Pullman. Je vais faire simple : ce film a été l'une des plus grosses déceptions que je n'ai jamais vu. Le film troncature allègrement dans le livre, oubliant purement et simplement tout ce qui est intéressant dans le livre. Comme quoi, il ne suffit pas d'un superbe casting pour faire une bonne adaptation.

     

     

    Et voilà. Et vous, quels sont les adaptations qui vous ont déçues ?


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  • Titre : Zouck

    Auteur : Pierre Bottero

    Genre : Jeunesse

    Date de première publication : 2004

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    Résumé

    " La musique était une onde qui me portait. Toujours plus haut. Je me sentais légère, presque éthérée. J'avais la sensation que mes gestes pouvaient s'affiner jusqu'à devenir parfait. "
    Anouck, dite Zouck, a une passion : la danse. Qu'elle partage avec sa meilleure amie : Maiwenn. Jusqu'au jour où elle s'éloigne l'une de l'autre. Zouck, obsédée par l'idée de perdre quelques kilos superflus, se coupe du monde. De son côté, Maiwenn, follement amoureuse, devient de plus en plus distante.

     

    Avis

    J'ai lu et relu Pierre Bottero. De multiples fois. Mais c'est la première fois que mes yeux se posaient sur Zouck.

     

    Appréhension et excitation mêlées…

     

    Dès le début, j'ai retenu ma respiration. Dès les premières phrases, ces mots, ce rythme… C'est du Pierre Bottero. Sa poésie. Et je suis happée dans le roman.

    J'ai alors suivi Zouck, l'héroïne éponyme dans sa vie de lycéenne passionnée de danse. Vie banale au demeurant, jusqu'à que la jeune fille glisse, insidieusement, dans le chemin sombre de l'anorexie.

    On suit la descente en enfer de la jeune fille surtout au début, durant les éléments déclencheurs de sa maladie. L'auteur nous montre comment des petits riens, mis bout à bout, finissent par aboutir par la catastrophe. Zouck entre dans la spirale de l'anorexie à petits pas, sans s'en rendre vraiment compte. Une parole par-ci, une idée par-là, une amie un peu absente… et la voilà prise dans un engrenage dont elle ne peut se sortir seule. Bottero s'attache surtout à nous raconter la lente descente en enfer plutôt que les enfers eux-mêmes. C'est merveilleusement bien fait. Zouck et ses problèmes d'ados m'ont parlée et m'ont renvoyé à ma propre adolescence. Le livre date de 2004 et cela se sent un peu dans les « problèmes » que rencontre Zouck, comme celui d'avoir un téléphone portable (pour info Zouck est en terminale). Cela m'a parlé, sans doute parce que j'étais moi-même ado durant cette période.

    Bottero arrive très bien à nous faire sentir la fragilité de Zouck. Je n'ai pu que ressentir beaucoup d'empathie pour la jeune fille et j'ai été touché par cette histoire.

    J'ai particulièrement aimé la famille de Zouck, surtout, l'évolution de son comportement au fil du temps à cause de la maladie de Zouck. Les parents sont obligés de revoir leurs objectifs vis-à-vis de leurs enfants, de repenser leur façon de voir la vie. La maladie de Zouck, si elle touche la jeune fille, va aussi impacter toute sa famille. Si les parents de Zouck sont agaçants au début du roman, il se révèlent géniaux à la fin de celui-ci.

    La fin est belle, très porteuse d'espoir.

    Zouck a été écrit avant Le Pacte des Marchombres, L'Autre ou encore les Ames croisées et cela se ressent. Le style n'est pas aussi abouti comme il peut l'être dans ses livres parus plus récemment. Il y a certaines maladresses de la part de l'auteur que l'on ne retrouve plus par la suite. Néanmoins, cela reste un joli petit plaisir de lecture !

     

    En résumé : Un livre touchant et sensible, juste, qui parle avec beaucoup de doigté et de délicatesse d'une maladie difficile : l'anorexie.


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  • Titre : Le Royaume de Tobin - L'intégrale 2

    Auteur : Lynn Flewelling

    Genre : Fantasy

    Date de première publication : 2003

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    Résumé

    Selon une ancienne prophétie, le royaume de Skala connaîtra la paix et la prospérité aussi longtemps qu'une reine guerrière en occupera le trône.
    Mais l'usurpateur compte bien y mettre un terme, en éliminant toutes les prétendantes à la couronne. Pour protéger Tobin, l'ultime héritière d'une longue lignée de souveraines, une sorcière use d'une magie ancienne et interdite pour la transformer en garçon... Mais à quel coût !

     

    Avis

     

    ATTENTION : Cet avis contient de légers spoilers sur le tome précédent.

     

    Après avoir apprécié le tome 1 de cette trilogie, je me suis embarquée pour le tome 2. Et je n'ai pas été déçue ! J'ai adoré retrouver Tobin et toute sa bande d'amis.

    Au début, j'ai été un peu perdue entre tous les personnages, mais j'ai réussi rapidement à retrouver à peu près qui était qui. Si le tome 1 s'attache à l'enfance de Tobin, ce tome 2 concerne principalement son adolescence. On retrouve Tobin peu de temps après qu'il est appris qu'il était une fille, mais toujours coincé dans un corps de garçon. Tobin va devoir alors accepter le fait qu'il est une fille, tout en continuant à faire comme si il était un garçon, et ce, au sein du groupe des compagnons du Prince dont il fait partie. Groupe constitué uniquement de garçons, évidemment (bien que des filles gravitent autour). Autant dire que cette situation assez spéciale va amener à quelques quiproquos et scènes qui peuvent vite tourner un peu au burlesque.

    J'ai adoré suivre Tobin dans ses affres adolescentes. On s'en doute : être une fille dans un corps de garçon n'est pas chose facile, surtout pendant la période charnière de l'adolescence. On sent qu'il faut à Tobin du temps pour accepter qui il est, ce qu'il est et ce que cela implique (oui parce que étant une fille, Tobin devient l'héritière légitime du trône). Outre cela, il doit donner le change, se comporter toujours « comme un mec », car même si Tobin a toujours le corps de garçon, il devient de plus en plus « fille » dans sa tête. J'ai bien aimé voir l'évolution de Tobin passant dans sa tête de statut de garçon à fille, même si cela est traité assez rapidement dans le livre, surtout marqué par quelques scène précises.

    Ce tome 2 est un tome de transition. Les personnages continuent de grandir, continuant à s'entraîner et devant faire leurs premiers faits d'armes. Si dans le tome 1 on découvrait surtout Tobin, dans ce tome-ci, on s'attarde aussi pas mal sur les autres personnages et surtout son cousin, Korin, héritier officiel du trône. On découvre des failles chez certains. C'est d'ailleurs un des reproches que l'on peut faire au bouquin : il garde un certain aspect manichéen, en affublant les antagonistes de Tobin de défauts rédhibitoires tandis que Tobin en est exempt. C'est dommage d'avoir ce côté un peu facile, car le reste est bon.

    Tobin prend peu à peu conscience de son héritage et de ceux que cela implique. Il comprend qu'il va être amené à combattre son cousin, pour lequel il a une certaine sympathie. Toutefois, il y a encore une certaine facilité de la part de l'auteur : on sent que Tobin et son cousin s'éloigne au fil du temps et que ce dernier est de plus en plus soumis à l'influence de personnes néfastes.

    Les différents pions se placent durant tout le tome, et j'attends d'ailleurs avec impatience que certains se dévoilent. Cela pourra certainement être très intéressant pour le déroulement de l'intrigue dans le tome 3.

    L'histoire passe relativement vite, surtout par rapport au tome 1. Il n'y a pas énormément d'action (même s'il y en a plus que dans le premier tome) dans la première partie du roman qui concerne plus les intrigues de Cour. Néanmoins l'action s'accélère beaucoup dans la seconde moitié du roman et la fin promet un troisième tome avec beaucoup de rebondissements !

    A la fin de ce tome 2, je n'avais qu'une envie : me plonger rapidement dans le tome 3 !

     

    En résumé : Une suite à la hauteur du premier tome. Tobin continue son bonhomme de chemin à la cour du Roi. Il y a peu d'action au début mais le tout s'accélère à la fin et promet un tome 3 épique !

     


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