• Nom : Le Dernier Souffle tome 1 : Le Don

    Auteur : Fiona McIntosh

    Genre : Fantasy

    Date de première publication : 2005

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    Résumé

    Encore adolescent, Wyl Thirsk doit assumer le rôle pour lequel on le destinait depuis sa naissance : commandant en chef des armées de Morgravia! Une responsabilité qui le conduit à la cour du prince Celimus, un despote sadique. Là, un geste de bonté envers une sorcière condamnée au bûcher vaudra à Wyl un don miraculeux, ainsi que la colère de son seigneur et maître.
    Contraint de lui obéir, Wyl est envoyé au Nord où la guerre menace, pour une mission suicidaire à la cour ennemie... avec pour seule arme un mystérieux pouvoir dont il ne soupçonne pas même l'existence. Or, s'il n'embrasse pas le Dernier Souffle, il signera sa perte... et celle du pays qu'il a juré de défendre.

     

    Avis

    Dans le Don de Fiona McIntosh, nous suivons Wyl Thirsk, qui devient après la mort de son père lieutenant des armées royales. Il part alors à la Cour du Roi, où il fait la connaissance du Vieux Roi qui l'apprécie, mais aussi du Prince, avec qui il a des relations plus tendues.

    La lecture du Don a été pour moi en demi-teinte. L'histoire est intéressante, et j'ai beaucoup aimé certaines idées, mais le roman souffre aussi d'un certain nombre de faiblesses.

    J'ai beaucoup aimé l'idée sur laquelle se base l'intrigue. Le pouvoir du Dernier Souffle est réellement très intéressant et si l'auteur l'utilise bien, cela peut se révéler vraiment très bon pour la suite. C'est vraiment le gros point fort du roman à mon sens.

    Par contre, je n'ai pas du tout accroché au personnage de Wyl Thirsk. Wyl fait preuve d'une naïveté totalement incongrue pour un lieutenant d'un royaume. Je me serais attendu à ce que Wyl soit quelqu'un d'un minimum prudent, habitué à élaborer des stratégies. Même un tout petit peu. Mais c'est vraiment tout l'inverse. C'est même à ce point exagérer que j'ai eu l'impression que l'auteur le rendait naïf dans le but de faire avancer l'intrigue. Wyl semble se jeter presque volontairement dans les ennuis lors de ses périples. De fait, on sent vraiment trop les ficelles de l'intrigue à certains moments et c'est dommage. On se doute vraiment de tout ou presque. C'est réellement dommage, car l'intrigue, qui est essentiellement basé sur la politique et les complots, n'est pas mauvaise.

    Wyl voyage beaucoup durant ce tome, mais je n'ai pas trouvé ses voyages très intéressants, malheureusement. C'était assez répétitif et cela manquait de description à mon goût. Wyl semblait se déplacer très vite d'un point A à un point B, et cela m'a donné un peu l'impression d'un monde un peu « creux ». Dommage, mais je pense que ce monde n'a pas encore livré tous ces secrets et il peut très bien gagné en consistance au fil des tomes. Je l'espère en tout cas ^^

    La toute fin est intéressante et apporte un nouveau souffle. Cela laisse présager un deuxième tome qui peut se révéler très intéressant.

    Enfin, une dernière chose m'a gênée : le manque de connaissances de l'auteur sur certains sujets abordés dans le roman, comme les chevaux. Alors, évidemment, on ne peut pas demander à un auteur de tout savoir sur tout, néanmoins je pense que se renseigner un minimum sur ce que l'on parle est important. Histoire d'éviter d'écrire trop de petites erreurs, qui mises bout-à-bout font perdre un peu de crédibilité à l'histoire.

     

    En résumé : Un roman qui pour moi inégal qui souffre de gros défauts (comme le héros) malgré de bonnes idées (comme le pouvoir du Dernier Souffle). Je lirai la suite par curiosité, mais ce n'est pas une priorité.

     


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  • Nom : Druide

    Auteur : Olivier Peru

    Genre : Fantasy

    Date de première publication : 2010

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    Résumé :

    1123 après le Pacte.

    Au nord vivent les hommes du froid et de l'acier, au sud errent les tribus nomades et au centre du monde règnent les druides. Leur immense forêt millénaire est un royaume d'ombres, d'arbres et de mystères. Nul ne le pénètre et tous le respectent au nom du Pacte Ancien. Les druides, seigneurs de la forêt, aident et conseillent les hommes avec sagesse mais un crime impensable bouleverse la loi de toutes les couronnes : dans la plus imprenable citadelle du Nord, quarante-neuf soldats ont été sauvagement assassinés sans que personne ne les entende seulement crier.

    Certains voient là l'oeuvre monstrueuse d'un mal ancien, d'autres usent du drame comme d'un prétexte pour relancer le conflit qui oppose les deux principales familles régnantes. Un druide, Obrigan, et ses deux apprentis ont pour mission de retrouver les assassins avant qu'une nouvelle guerre n'éclate. Mais pour la première fois, Obrigan, l'un des plus réputés maître loup de la forêt, se sent impuissant face à l'énigme sanglante qu'il doit élucider… Chaque nouvel indice soulève des questions auxquelles même les druides n'ont pas de réponses.

    Une seule chose lui apparaît certaine : la mort de ces quarante-neuf innocents est liée aux secrets les plus noirs de la forêt.

     

    Avis

    J'ai mis à peu près 4 mois pour lire Druide. Oui, c'est long… Pourtant Druide avait tout pour me plaire : univers, intrigue,… il ne m'a manqué que les personnages.

    Mais reprenons depuis le début. Dans Druide, on suit Obrigan qui est… un druide (ouais, très inattendu XD). Ce dernier est chargé d'enquêter sur un massacre étrange perpétré dans le royaume du Sonrygar, voisin de la forêt où vivent les Druides. De fil en aiguille, cela va le mener à découvrir bien plus de secrets qu'attendus.

    Sur le papier, le tout est très alléchant : un univers de fantasy, une enquête, des intrigues en veux-tu en voilà, et de lourds secrets à découvrir.

    Et c'est vrai, l'univers est très intéressant. On s'attarde principalement sur trois pays : ceux du Sonrygar et du Rahimir, deux royaumes voisins ne pouvant pas se piffer, et un troisième, au sud des deux autres, le pays des Druides, qui peut parfois un peu arbitrer les débats mais qui pour l'essentiel reste neutre et replié sur lui-même. Si l'ensemble paraît simple au début, on se rend très vite compte que la situation est beaucoup plus complexe qu'elle n'en a l'air. En partant d'une simple fait « anodin », Obrigan va remonter la piste des assassins et faire remonter des secrets très anciens. A cela s'ajoute les intrigues entre le Sonrygar et le Rahimir.

    L'enquête en elle-même m'a bien plu, même si j'ai regretté toutefois que le début des révélations se fassent un peu trop attendre. Je me suis doutée assez rapidement de certains éléments de l'intrigue ce qui fait que certaines révélations tant attendues n'ont pas été des surprises pour moi. Évidemment cela à un peu nuit à mon intérêt pour le livre. Le milieu du roman m'a paru vraiment long, et j'ai dû me faire violence pour continuer.

    Néanmoins, ces longueurs auraient pu aisément être oubliées, si j'avais été prise dans l'histoire. Malheureusement, cela n'a pas été le cas, et cela tient surtout au fait que je ne me suis pas senti concernée par les personnages. Je ne les aimais ni les détestais, ils m'ont tous laissé indifférente. Je n'ai ressenti aucune empathie pour eux. Plus que tout, c'est ça qui a réellement freiné ma lecture. C'est très difficile pour moi d'être captivée par une histoire, aussi intéressante soit-elle, si les personnages ne m'accrochent pas.

    L'une des raisons pour lesquels je n'ai sans doute pas accrocher aux personnages est certainement le style que j'ai trouvé assez froid. Certes, il est bon, et j'ai adoré certaines phrases mais il ne m'a véhiculé que très peu d'émotion. Néanmoins, cela est peut-être voulu de la part de l'auteur, étant donné que l'intrigue principale est une enquête. Le style assez froid, descriptif et pointilleux colle bien avec l'ambiance « enquête policière ».
     

     

    En résumé : Un roman possédant beaucoup de qualités, avec une bonne intrigue et un univers intéressant, mais qui m'a malheureusement laissée de marbre. C'est un coup manqué pour moi.


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  • Titre : L'Enchanteur

    Auteur : René Barjavel

    Genre : Romance

    Date de première publication : 1984

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    Résumé

    Qui ne connaît Merlin ? Il se joue du temps qui passe, reste jeune et beau, vif et moqueur, tendre, pour tout dire Enchanteur. Et Viviane, la seule femme qui ne l'ait pas jugé inaccessible, et l'aime ? Galaad, dit Lancelot du Lac? Guenièvre, son amour mais sa reine, la femme du roi Arthur ? Elween, sa mère, qui le conduit au Graal voilé ? Perceval et Bénie ? Les chevaliers de la Table Ronde ? Personne comme Barjavel, qui fait le récit de leurs amours, des exploits chevaleresques et des quêtes impossibles, à la frontière du rêve, de la légende et de l'Histoire. Dans une Bretagne mythique, il y a plus de mille ans, vivait un Enchanteur. Quand il quitta le royaume des hommes, il laissa un regret qui n'a jamais guéri. Le voici revenu.

     

    Avis

     

    Lecture dans le cadre du book-club de novembre 2016 sur Livraddict.

    Note : petite partie spoiler à la fin de cette chronique.

     

    Je ne connaissais pas Barjavel (si ce n'est de nom), et c'est avec L'Enchanteur que je l'ai donc découvert.

    Dans L'Enchanteur, Barjavel nous délivre sa propre version de l'histoire arthurienne et de la Quête du Graal. On suit Merlin, Viviane et les chevaliers de la Table Ronde à travers leurs différentes péripéties.

    Si l'histoire au début se concentre sur Merlin et sur Viviane (son amour), petit à petit le récit se tourne de plus en plus sur les chevaliers et leurs histoires respectives. J'ai un peu regretté ce fait car avec un titre comme L'Enchanteur je m'attendais à ce que l'on se concentre beaucoup plus sur l'histoire de Merlin. Cela ne m'a pas empêché toutefois de suivre avec plaisir les aventures de tous les chevaliers.

    Merlin apparaît comme un personnage aux pouvoirs surpuissants, que rien ne peut arrêter. Il est régulièrement l'une des clés de la victoire. Toutefois, malgré son côté surpuissant, il lui est difficile de trouver le candidat idéal capable de mener la quête du Graal à bien. En dépit de tout ses pouvoirs, Merlin est faillible et commet des erreurs, et est incapable d'empêcher les chevaliers de faillir dans la Quête du Graal. C'est un aspect que j'ai franchement apprécié.

    Plutôt néophyte dans la légende arthurienne (mes principales sources étant les films et les séries télévisées, parfois bien éloignés de la légende originelle), j'ai apprécié de redécouvrir l'histoire de la Quête du Graal avec Barjavel. J'ai aimé en apprendre plus sur certaines histoires, découvrir certaines quêtes et certains personnages (comme Galehaut). Toutefois certains personnages (comme Mordred) ne sont qu'esquissés et auraient mérité qu'on s'attarde un peu plus sur eux.

    Les péripéties s'enchaînent et se résolvent rapidement, donnant au livre une ambiance de contes qui m'a beaucoup plu. De plus l'auteur rajoute des anachronismes (comme des boites de conserves), ainsi que certaines choses illogiques (Merlin et son pommier par exemple) conférant au roman un aspect burlesque et renforçant le côté conte.

    En parlant de la légende arthurienne, Barjavel parle aussi des amours des différents protagonistes. J'ai beaucoup aimé le couple entre Merlin et Viviane. Je ne connaissais pas grand-chose sur Viviane et j'ai appréciée de découvrir ce personnage. Il y a bien sûr aussi le triangle Arthur-Guenièvre-Lancelot. D'une manière générale je ne suis pas très fan du couple entre Lancelot et Guenièvre. Pourtant, là, il m'a été impossible de ne pas l'aimer. Barjavel n'a pas son pareil pour nous faire ressentir l'amour qui lie deux personnages. Que ce soit Merlin et Viviane ou encore (et surtout !) Lancelot et Guenièvre… l'auteur trouve les phrases justes pour faire ressentir l'émotion qui habite les personnages. C'est juste magnifique.

    La plume de l'auteur est fluide et très agréable et regorgeant de « trouvailles » que j'ai beaucoup aimé. Il y a régulièrement quelques pointes d'ironie qui m'ont beaucoup plu.

    J'ai toutefois regretté un certain machisme présent tout le long du roman. Certes, il existe certainement un léger machisme inhérent à la légende arthurienne – après tout les femmes y sont relégués au second plan niveau exploits héroïques – néanmoins, Barjavel n'apporte que peu de nuances à ce fait et semble même renforcer ce stéréotype. Les femmes dans L'Enchanteur ne sont que trop souvent juste les amantes ou les "mère de" et toujours celles qui feront faillir les hommes dans la Quête du Graal. La seule qui est vraiment un rôle important, est Viviane, qui en devenant magicienne, prend à mon sens de l'indépendance et du pouvoir.

     

    SPOILER sur la fin (surligner pour lire) :

    Le fin, bien qu'elle soit plutôt anecdotique m'a beaucoup plu. J'ai en effet beaucoup aimé l'idée que la Quête soit terminée dans le livre, mais qu'elle ne le soit pas pour le lecteur. L'auteur ne dit pas ce qu'est le Graal, mais parle simplement des conséquences de la quête achevée, laissant le soin au lecteur de ce faire sa propre idée. J'aime beaucoup, car ce qui importe finalement, c'est la quête elle-même plus que le fait de la finir et de trouver le Graal. Au demeurant, je pense que j'aurais été déçue quoi que l'auteur aurait inventé comme étant le Graal.

     

    En résumé : une lecture très plaisante malheureusement gâché par un certain machisme. Sans ça cela aurait été parfait.


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  • Titre : Zouck

    Auteur : Pierre Bottero

    Genre : Jeunesse

    Date de première publication : 2004

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    Résumé

    " La musique était une onde qui me portait. Toujours plus haut. Je me sentais légère, presque éthérée. J'avais la sensation que mes gestes pouvaient s'affiner jusqu'à devenir parfait. "
    Anouck, dite Zouck, a une passion : la danse. Qu'elle partage avec sa meilleure amie : Maiwenn. Jusqu'au jour où elle s'éloigne l'une de l'autre. Zouck, obsédée par l'idée de perdre quelques kilos superflus, se coupe du monde. De son côté, Maiwenn, follement amoureuse, devient de plus en plus distante.

     

    Avis

    J'ai lu et relu Pierre Bottero. De multiples fois. Mais c'est la première fois que mes yeux se posaient sur Zouck.

     

    Appréhension et excitation mêlées…

     

    Dès le début, j'ai retenu ma respiration. Dès les premières phrases, ces mots, ce rythme… C'est du Pierre Bottero. Sa poésie. Et je suis happée dans le roman.

    J'ai alors suivi Zouck, l'héroïne éponyme dans sa vie de lycéenne passionnée de danse. Vie banale au demeurant, jusqu'à que la jeune fille glisse, insidieusement, dans le chemin sombre de l'anorexie.

    On suit la descente en enfer de la jeune fille surtout au début, durant les éléments déclencheurs de sa maladie. L'auteur nous montre comment des petits riens, mis bout à bout, finissent par aboutir par la catastrophe. Zouck entre dans la spirale de l'anorexie à petits pas, sans s'en rendre vraiment compte. Une parole par-ci, une idée par-là, une amie un peu absente… et la voilà prise dans un engrenage dont elle ne peut se sortir seule. Bottero s'attache surtout à nous raconter la lente descente en enfer plutôt que les enfers eux-mêmes. C'est merveilleusement bien fait. Zouck et ses problèmes d'ados m'ont parlée et m'ont renvoyé à ma propre adolescence. Le livre date de 2004 et cela se sent un peu dans les « problèmes » que rencontre Zouck, comme celui d'avoir un téléphone portable (pour info Zouck est en terminale). Cela m'a parlé, sans doute parce que j'étais moi-même ado durant cette période.

    Bottero arrive très bien à nous faire sentir la fragilité de Zouck. Je n'ai pu que ressentir beaucoup d'empathie pour la jeune fille et j'ai été touché par cette histoire.

    J'ai particulièrement aimé la famille de Zouck, surtout, l'évolution de son comportement au fil du temps à cause de la maladie de Zouck. Les parents sont obligés de revoir leurs objectifs vis-à-vis de leurs enfants, de repenser leur façon de voir la vie. La maladie de Zouck, si elle touche la jeune fille, va aussi impacter toute sa famille. Si les parents de Zouck sont agaçants au début du roman, il se révèlent géniaux à la fin de celui-ci.

    La fin est belle, très porteuse d'espoir.

    Zouck a été écrit avant Le Pacte des Marchombres, L'Autre ou encore les Ames croisées et cela se ressent. Le style n'est pas aussi abouti comme il peut l'être dans ses livres parus plus récemment. Il y a certaines maladresses de la part de l'auteur que l'on ne retrouve plus par la suite. Néanmoins, cela reste un joli petit plaisir de lecture !

     

    En résumé : Un livre touchant et sensible, juste, qui parle avec beaucoup de doigté et de délicatesse d'une maladie difficile : l'anorexie.


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  • Titre : Le Royaume de Tobin - L'intégrale 2

    Auteur : Lynn Flewelling

    Genre : Fantasy

    Date de première publication : 2003

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    Résumé

    Selon une ancienne prophétie, le royaume de Skala connaîtra la paix et la prospérité aussi longtemps qu'une reine guerrière en occupera le trône.
    Mais l'usurpateur compte bien y mettre un terme, en éliminant toutes les prétendantes à la couronne. Pour protéger Tobin, l'ultime héritière d'une longue lignée de souveraines, une sorcière use d'une magie ancienne et interdite pour la transformer en garçon... Mais à quel coût !

     

    Avis

     

    ATTENTION : Cet avis contient de légers spoilers sur le tome précédent.

     

    Après avoir apprécié le tome 1 de cette trilogie, je me suis embarquée pour le tome 2. Et je n'ai pas été déçue ! J'ai adoré retrouver Tobin et toute sa bande d'amis.

    Au début, j'ai été un peu perdue entre tous les personnages, mais j'ai réussi rapidement à retrouver à peu près qui était qui. Si le tome 1 s'attache à l'enfance de Tobin, ce tome 2 concerne principalement son adolescence. On retrouve Tobin peu de temps après qu'il est appris qu'il était une fille, mais toujours coincé dans un corps de garçon. Tobin va devoir alors accepter le fait qu'il est une fille, tout en continuant à faire comme si il était un garçon, et ce, au sein du groupe des compagnons du Prince dont il fait partie. Groupe constitué uniquement de garçons, évidemment (bien que des filles gravitent autour). Autant dire que cette situation assez spéciale va amener à quelques quiproquos et scènes qui peuvent vite tourner un peu au burlesque.

    J'ai adoré suivre Tobin dans ses affres adolescentes. On s'en doute : être une fille dans un corps de garçon n'est pas chose facile, surtout pendant la période charnière de l'adolescence. On sent qu'il faut à Tobin du temps pour accepter qui il est, ce qu'il est et ce que cela implique (oui parce que étant une fille, Tobin devient l'héritière légitime du trône). Outre cela, il doit donner le change, se comporter toujours « comme un mec », car même si Tobin a toujours le corps de garçon, il devient de plus en plus « fille » dans sa tête. J'ai bien aimé voir l'évolution de Tobin passant dans sa tête de statut de garçon à fille, même si cela est traité assez rapidement dans le livre, surtout marqué par quelques scène précises.

    Ce tome 2 est un tome de transition. Les personnages continuent de grandir, continuant à s'entraîner et devant faire leurs premiers faits d'armes. Si dans le tome 1 on découvrait surtout Tobin, dans ce tome-ci, on s'attarde aussi pas mal sur les autres personnages et surtout son cousin, Korin, héritier officiel du trône. On découvre des failles chez certains. C'est d'ailleurs un des reproches que l'on peut faire au bouquin : il garde un certain aspect manichéen, en affublant les antagonistes de Tobin de défauts rédhibitoires tandis que Tobin en est exempt. C'est dommage d'avoir ce côté un peu facile, car le reste est bon.

    Tobin prend peu à peu conscience de son héritage et de ceux que cela implique. Il comprend qu'il va être amené à combattre son cousin, pour lequel il a une certaine sympathie. Toutefois, il y a encore une certaine facilité de la part de l'auteur : on sent que Tobin et son cousin s'éloigne au fil du temps et que ce dernier est de plus en plus soumis à l'influence de personnes néfastes.

    Les différents pions se placent durant tout le tome, et j'attends d'ailleurs avec impatience que certains se dévoilent. Cela pourra certainement être très intéressant pour le déroulement de l'intrigue dans le tome 3.

    L'histoire passe relativement vite, surtout par rapport au tome 1. Il n'y a pas énormément d'action (même s'il y en a plus que dans le premier tome) dans la première partie du roman qui concerne plus les intrigues de Cour. Néanmoins l'action s'accélère beaucoup dans la seconde moitié du roman et la fin promet un troisième tome avec beaucoup de rebondissements !

    A la fin de ce tome 2, je n'avais qu'une envie : me plonger rapidement dans le tome 3 !

     

    En résumé : Une suite à la hauteur du premier tome. Tobin continue son bonhomme de chemin à la cour du Roi. Il y a peu d'action au début mais le tout s'accélère à la fin et promet un tome 3 épique !

     


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