Titre : Les Cités des Anciens

Auteur : Robin Hobb

Genre : Fantasy

Nombre de tomes : 8 en français/4 en VO

Date de première publication : 2009 - 2013

Résumé (tome 1)

Dans le Désert des Pluies, les serpents géants se sont enfermés dans leurs cocons pour se transformer en dragons. Mais trop affaiblis, ils donnent des créatures difformes et incapables de survivre sans l'aide des humains, si bien que les Marchands du Désert des Pluies décident de s'en débarrasser...

Avis

ATTENTION : Ce cycle est la suite directe des Aventuriers de la Mer (même si les personnages ne sont pas les mêmes). De fait, si vous ne voulez pas vous spoiler les Aventuriers de la Mer, je vous déconseille de lire cet avis ^^

La cité des anciens de Robin Hobb est le quatrième cycle se déroulant dans le Royaume des Anciens, faisant suite aux deux cycles de l'Assassin Royal et aux Aventuriers de la Mer. Dans ce cycle on retrouve le Désert des Pluies que l'on a déjà rencontré dans les Aventuriers de la Mer.

Ici, on s'intéresse plus particulièrement aux Dragons fraîchement éclos qui vivent à Cassaric, sur les berges du fleuve du Désert des Pluies. Ceux-ci, faibles et incapables de voler, sont obligés de vivre aux crochets des humains qui cherchent de plus en plus à s'en débarrasser. Il va alors se monter une expédition pour déplacer les dragons vers un autre endroit où ils seraient capables de se débrouiller seuls, en amont du fleuve du Désert des Pluies, et où se situerait aussi les ruines de la mythique Kelsingra, ville de légende qui recèlerait de multiples richesses.

Pour accompagner les dragons, plusieurs humains vont participer à l'expédition : il y a les gardiens qui s'occupent des dragons, les matelots qui s'occupe du bateau sur lequel sont stockés les vivres, les chasseurs chargés de rapporter au maximum à manger et Alise et Sédric, qui participent eux aussi à l'expédition par un concours de circonstances un peu hasardeux.

Les personnages sont très nombreux, entre les 15 Dragons et les 26 humains qui les accompagnent. S'il est facile de s'y retrouver parmi les personnages principaux, je me suis parfois un petit peu mélangé dans les personnages secondaires, surtout dans les dragons et leurs gardiens.

J'ai toutefois adoré cette aventure qui nous emmène en des lieux que les humains n'ont plus foulés depuis des générations (ou presque...). Dans les Cités des Anciens, on retrouve le souffle des explorateurs, le goût de la découverte. J'ai vraiment adoré la quête de la cité antique par le groupe d'aventuriers.

Au delà de la quête de la cité mythique, c'est avant tout la quête de soi que vont devoir affronter nos héros. Que ce soit Alise, qui accompagne l'expédition en tant qu'experte des dragons (ce qu'elle n'est pas vraiment), Thymara, l'une des jeunes gardiens, où encore Sédric, qui accompagne Alise, tous devront se dépasser, et apprendre d'eux-même et des autres. Si quelques personnages ont pu m'agacer à certains moments dans leurs doutes à n'en plus finir (comme Sédric au début, ou Thymara vers la fin), j'ai globalement aimé suivre l'évolution de chaque personnage.

J'ai toutefois un léger reproche à faire : l'auteur s'attarde un peu trop à mon goût sur mes affres amoureux des héros. Certes le groupe d'aventuriers est en grande partie constitué d'adolescents (les gardiens), ce qui explique en partie que l'on parle beaucoup des sentiments et émois des héros mais j'ai trouvé que c'était vraiment un peu trop présent.

On suit aussi quelques autres personnages en dehors du groupe d'aventuriers parmi lesquels Malta, Reyn et Selden, déjà vu dans les Aventuriers de la Mer, et que j'ai adoré retrouver. J'ai aussi été super contente de revoir certains personnages des sagas précédentes, même s'ils ne font que des passages éclairs dans cet saga. J'apprécie de savoir ce qu'ils sont devenus.

En filigrane de l'intrigue principale, l'auteur intercale entre chaque chapitre une lettre entre certains habitants du Désert des pluies et Terrilville (ville alliée au Désert des Pluies). J'ai bien aimé cette petite intrigue secondaire qui permet de savoir un peu ce qui se passe ailleurs dans le monde tandis que les dragons et les humains qui les accompagnent remonte le fleuve. Et j'ai adoré la façon dont Robin Hobb mêle ces deux intrigues ensemble vers la fin, l'air de rien.

Le dénouement final est, malheureusement, un peu comme la fin du premier cycle de l'Assassin Royal : beaucoup beaucoup trop rapide. Il y a énormément de points qui sont seulement raconté vite fait à la fin et j'ai trouvé ça un peu dommage. J'aurais aimé avoir plus de détails.

En résumé : A l'instar des trois premiers, j'ai adoré ce 4^e cycle des Royaumes des Anciens, même si ce n'est pas mon préféré. Revoir les personnages des sagas précédentes est toujours un plaisir et j'ai particulièrement aimé l'intrigue concernant la quête de Kelsingra, la cité de légende.

Nom : Oraisons

Auteur : Samantha Bailly

Editeur : Bragelonne

Genre : Fantasy

Date de première publication : 2009-2010

Résumé

En Hélderion, la mort peut rapporter beaucoup… surtout à la famille Manérian, qui procède aux oraisons, les rites funéraires du royaume. Mais la réalité de la mort les frappe de plein fouet lorsqu’on retrouve le corps de leur plus jeune fille dans une ruelle sordide.
Tout désigne les clans, ces dangereux rebelles qui s’opposent à Hélderion. Aileen, prête à tout pour venger sa cadette, se lance dans une enquête qui la mettra à rude épreuve.
Noony, leur soeur aînée, se retrouve quant à elle aux premières loges de l’entrée en guerre de son pays contre le continent voisin. Mais elle est bien décidée à s’opposer à ce conflit qui pourrait tourner en véritable massacre.
Prises dans des intrigues dont les enjeux les dépassent, les deux soeurs devront affronter le système qui les a forgées.

Avis

J'ai très souvent entendue parler de Samantha Bailly sur la blogo et ailleurs et cela avait attisé ma curiosité. C'est avec l'un de ces romans de fantasy, Oraisons, que j'ai décidé de la découvrir.

Oraisons raconte le parcours de deux sœurs, Aileen et Noony après que leur benjamine est été assassinée. Tandis que l'aînée va s'opposer à son père, et tentée d'arrêter la guerre qui se profile, Aileen va partir sur les traces de l'assassin de sa petite sœur.

J'ai aimée suivre les deux sœurs, bien que j'ai une préférence pour Noony. Celle-ci est oraisonnière, c'est à dire qu'elle accomplie les rites funéraires des défunts. Très vite, on se rend compte que quelque chose cloche autour de ces rites, et on se demande où cela vous nous emmener. Quant à Aileen, étudiante dans un pensionnat loin de sa famille, elle va apprendre à se débrouiller par elle-même en cherchant à venger sa sœur.

A travers leurs routes respectives, c'est un véritable parcours initiatique que vont subir les deux sœurs. Chacune à leur manière, elles vont grandir et apprendre à remettre en cause, parfois profondément, leurs croyances. J'ai aimée suivre le cheminement des pensées des deux filles, voir comment elles évoluaient dans le temps.

Noony et Aileen, bien qu'ayant des caractères distincts, sont des personnages forts et indépendants. Elles ne se laissent pas marcher sur les pieds, et surtout, ne vont pas se cacher derrière quelqu'un (au hasard : un jeune homme beau, un peu sombre et courageux) pour affronter le danger. Bref, ce ne sont pas des demoiselles en détresse et j'ai franchement complètement adoré cet aspect. Ce ne sont pas des filles « badass » pour autant mais elles savent simplement ce qu'elles veulent et ce ne sont pas des beaux yeux qui vont les détourner de leurs objectifs ^^ Bref j'ai adoré le traitement de ces deux personnages par l'auteur !

L'intrigue est vraiment bien menée, avec beaucoup de retournements de situation, aucun camp n'est tout blanc ou tout noir, chacun tente de survivre avec ses propres armes. C'est à mon sens l'un des gros points forts de ce roman !

L'auteur maîtrise parfaitement son univers. Celui-ci est très bien pensé, très travaillé, et une réelle richesse s'en dégage. Chaque début de chapitre est introduit par un court texte qui se veut être un écrit ou parole d'un personnage du roman. J'ai apprécié ces extraits qui permettent d'en savoir plus sur l'univers, l'intrigue ou les personnages. Cela m'a permis une meilleure immersion dans le roman. Mon seul bémol concerne un des passages introductifs d'un des derniers chapitres, qui permet de savoir qu'un des personnages va survivre avant le dénouement final. Ca gâche un peu l'effet de surprise !

J'ai apprécié le style de l'auteur. On sent que c'est un premier roman et que certaines tournures sont un peu maladroites, surtout au début, mais le livre est très agréable à lire.

En résumé : Un roman vraiment bien ficelé qui a été pour moi une merveilleuse découverte. L'univers est très bien construit et j'ai adoré les deux personnages principaux.

Titre : Dans la dèche au Royaume Enchanté

Auteur : Cory Doctorow

Editeur : Folio

Collection : SF

Genre : Science-Fiction

Résumé

" J'ai vécu assez longtemps pour voir le remède à la mort, assister à l'ascension de la Société Bitchun, apprendre dix langues étrangères, composer trois symphonies, réaliser mon rêve d'enfance d'habiter à Disney World et assister non seulement à la disparition du lieu de travail, mais du travail lui-même ". Ainsi débute l'histoire de Julius, un jeune homme d'environ cent cinquante ans. Il a tout pour être heureux dans ce meilleur des mondes possibles, pourtant, sa vie va basculer, et l'utopie se transformer en enfer...

Avis

Sur le titre délirant "Dans la dèche au Royaume Enchanté" se cache une histoire se passant au parc d'attraction Disney dans un monde de science-fiction. On suit Julius, âgé de 150 ans (rien que ça !), qui, après s'être baladé un peu partout, finit par atterrir à Disney World avec sa copine actuelle.

J'ai adoré l'univers de SF que nous propose Doctorow. En seulement 230p, l'auteur nous dresse le portait d'un monde de SF tout à fait réaliste, même si les détails sont absents. Ici, on s'intéresse surtout à la vie humaine : par un système de sauvegarde du cerveau, l'humain devient immortel, car si le corps disparaît, on peut tout à fait en créer un clone et y insérer la dernière sauvegarde de l'individu. J'ai adoré le concept, car j'ai facilement pu l'imaginer. Je me suis dit : dans l'avenir ce genre de choses sera peut-être possible. Cela amène pas mal de questionnement : qu'est-ce qui nous définit en tant qu'individu ? est-ce vraiment une bonne chose d'être immortel ? Qui est-on réellement ? Si l'auteur pose les bases de ces questions j'aurais toutefois aimé qu'il s'attarde plus sur ces points.

Néanmoins le livre ne fait que 230p, aussi tout va relativement vite. L'histoire en elle-même est relativement basique : quelqu'un « tue » Julius, et celui-ci après avoir été restauré à sa dernière sauvegarde va commencer à devenir un peu paranoïaque : pourquoi l'a-t-on tué ? Qui en est l'investigateur ? Outre cela il se trouve que son nouveau clone soit quelque peu « défaillant », alors hasard ou complot contre lui ?

L'intrigue je dois dire, ne m'a pas forcément beaucoup passionnée. J'étais beaucoup plus intéressée par la découverte du monde, qui est pour moi le vrai plus du livre.

Les personnages sont assez restreints, on s'attarde surtout sur les trois personnages principaux : Julius, sa copine et leur ami le plus proche. Trois personnages sympas mais sans plus. J'ai toutefois aimé comment les liens entre eux évoluaient dans le temps.

En résumé : malgré la petitesse du livre, Doctorow arrive nous faire imaginer un monde SF très crédible. Si l'intrigue n'est pas ultra passionnante, j'ai bien aimé les questionnements que pose l'univers de Doctorow.

Titre : L'Assassin Royal, 2e cycle (tome 7 à 13)

Auteur : Robin Hobb

Genre : Fantasy

Date de première publication : 2001 - 2003

Résumé

Quinze années ont passé.
Loin de la cour, et le coeur blessé, Fitz s'est réfugié dans une chaumière isolée avec son inséparable oeil-de-loup pour unique compagnon. Il espère enfin avoir trouvé la paix et rompu avec son terrible passé. Mais c'est compter sans son destin. Car, bientôt, des visiteurs inattendus viennent tour à tour troubler sa retraite avec des motifs déguisés : Umbre, son vieux mentor ; Astérie, la ménestrelle avec laquelle il entretient épisodiquement des relations amoureuses ; et le fou, toujours plein d'entrain, sur qui les années semblent n'avoir aucune prise.
À mots plus ou moins couverts, tous trois lui soufflent la même chose : on a besoin de lui à Castelcerf, où règne la reine Kettricken, pour retrouver le prince héritier Devoir, qui a disparu dans de mystérieuses conditions. Après un long combat intérieur, Fitz décide de se mettre en route. Mais, pour éviter d'être reconnu, c'est en valet qu'il s'introduit à la cour et commence la difficile quête du prince sur lequel se portaient tous les espoirs.
Les obstacles ne vont pas tarder à surgir de tous les côtés.

Avis

ATTENTION : Possible léger spoiler sur le 1^e cycle de l'Assassin Royal.

Cet avis contient quelques spoilers de la fin (cachés en blanc, il faut surligner pour les lire, pas d'inquiétude si vous n'avez pas envie de les lire ^^)

Mi-juillet j'ai réembarqué pour le monde des anciens de Robin Hobb et suis retournée aux Six-Duchés en lisant la deuxième période de l'Assassin Royal. Quel plaisir de retrouver Fitz ! Ce n'est sans doute pas mon personnage préféré, il a une sacré tendance à me taper régulièrement sur le système mais qu'importe : j'adore le suivre dans ses aventures.

Ce deuxième cycle de l'Assassin Royal se situe 15 ans après le premier. On retrouve un Fitz à la trentaine bien tassée, vivotant comme il le peut dans une petite chaumière en compagnie de son fidèle Oeil-de-Nuit et d'un jeune garçon qu'il a recueilli, Heur. Mais son quotidien simple et proche de la nature va être mis-à-mal par la visite de différentes personnes venues de son passé, ce qui va finir par le conduire à repartir dans les intrigues de Castelcerf.

Que dire de cette saga sans tout dévoiler ? A l'instar du premier cycle et des Aventuriers de la mer, j'ai dévoré en très peu de temps tous les tomes de cette suite. Robin Hobb a le chic pour créer des séries ultra addictives.

Fitz m'a moins tapé sur les nerfs que dans le premier cycle, il faut dire aussi qu'avec l'âge, il passe moins de temps à s'apitoyer sur lui, ce qui est ma foi fort appréciable! ^^

Outre Fitz, j'ai adoré retrouver d'anciens personnages comme Kettricken ou Patience et bien sûr, ce cher Fou ! Ce dernier est toujours aussi magistral et c'est un régal de le voir ! Dans ce cycle on en apprend pas mal sur lui et c'est vraiment chouette, même si, plus on en sait, plus on se pose de questions ! Je rêve qu'un jour Robin Hobb écrive sur le pays d'origine du Fou !:) La relation entre Fitz et le Fou est l'un des « cœurs » du livre (même si ce n'est pas l'intrigue principale) et j'ai adoré les suivre ensemble. L'auteur explore leur étrange relation, et le fait de façon admirable.

Bien entendu de nombreux nouveaux personnages font leur apparition, pour mon plus grand plaisir. J'ai en beaucoup aimé certains, comme Devoir. J'adore la relation qu'il tisse avec Fitz. Même si je pense que cette relation peut paraître cliché à certains, c'est un cliché que j'adore ^^ (on a tous ces petites faiblesses :P). J'ai aussi beaucoup aimé Elliania et son clan maternel, mais un peu moins son père et le clan de celui-ci.

Comme toujours, Robin Hobb prend le temps d'installer ses intrigues et de faire évoluer doucement les liens entre les personnages. Il n'y a pas nécessairement beaucoup d'actions à chaque tome mais c'est un plaisir de lecture à chaque fois et tout se termine en apothéose.

Mon seul regret concernant ce cycle (il en faut bien un !) concerne quelques points de la toute fin :

SPOILER (surligner pour lire)

J'ai trouvé cette fin un peu trop « happy-ending » : Fitz retrouve ses proches, épouse Molly,… Devoir lui aussi a droit au grand bonheur… Bref j'ai trouvé un côté un peu trop « tout va bien dans le meilleur des mondes ». J'aurais préféré une fin avec un peu plus de nuances - même s'il y en a déjà avec le Fou ou encore ce qui arrive à Burrich.

En résumé : Une saga excellente qui fait suite à deux sagas excellentes ; que dire de plus : c'est un coup de coeur ! (même si je l'avoue, j'ai préféré les Aventuriers de la mer)

Titre : La Passe-Miroir tome 2 : Les Disparus du Clairdelune

Auteur : Christelle Dabos

Editeur : Gallimard Jeunesse

Genre : Fantasy/Jeunesse

Date de première publication : 2015

Résumé

Fraîchement promue vice-conteuse, Ophélie découvre à ses dépens les haines et les complots qui couvent sous les plafonds dorés de la Citacielle. Dans cette situation toujours plus périlleuse, peut-elle seulement compter sur Thorn, son énigmatique fiancé ? Et que signifient les mystérieuses disparitions de personnalités influentes à la cour ? Ophélie se retrouve impliquée malgré elle dans une enquête qui l’entraînera au-delà des illusions du Pôle, au cœur d’une redoutable vérité.

Avis

Après avoir beaucoup apprécié le tome 1 c'est avec un grand plaisir que je me plongé dans le tome 2 des aventures de la Passe-Miroir. Dans ce tome 2, on continue de suivre Ophélie dans ses aventures sur l'Arche du Pole.

J'ai une petite déconvenue en commençant ce tome 2 : j'ai eu bien du mal à me souvenir du tome 1 que j'avais lu seulement quelques mois auparavant. Même si j'avais vraiment beaucoup apprécié le tome 1 au moment de sa lecture, il semblerait qu'il ne m'est pas laissé un si grand souvenir que ça, et j'en ai été un peu déçue...

Le début de ce tome, à l'instar du précédent est lent… Mais c'est presque pire parce qu'il n'y a plus l'attrait de la découverte du monde. Il m'a bien fallu 150pages pour rentrer enfin dans le roman. C'est à mon sens LE gros point noir du livre et j'ai mis pas mal de temps à lire cette partie. La suite, cependant, est nettement plus intéressante et j'ai dévoré le reste du bouquin.

Une fois ces 150 premières pages passées, j'ai beaucoup plus aimée le roman et me suis laissée prendre par l'intrigue. Certes certaines ficelles de celle-ci sont un peu grossières, on se doute un peu de tout, mais j'ai aisément pardonné au roman ces petites faiblesses, sachant que c'est un roman jeunesse. Ce tome est très intéressant car il pose réellement les bases de l'intrigue sur long terme. Il en dévoile suffisamment pour faire des suppositions mais pas trop pour ne cacher la surprise. Bref, juste assez pour me faire très envie de lire la suite !

Concernant les personnages, j'ai trouvé qu'ils étaient un peu trop là où on les attend et qu'ils manquaient un peu de surprise. A certains moments, je les ai trouvés à la limite de la caricature, ils manquent à mon sens un peu de nuances (surtout en ce qui concerne les personnages secondaires). Mais encore une fois, c'est pardonnable car on est dans un roman jeunesse. J'ai toutefois beaucoup aimé le personnage d'Archibald, personnage que j'avais déjà pas mal apprécié dans le tome 1. J'ai aussi été très contente de revoir Hildegarde et Gaëlle, mes personnages favoris du tome 1, même si évidemment, j'aurais aimé les voir encore plus ^^.

J'ai beaucoup aimé l’évolution du personnage d'Ophélie. Si au début du tome 1, elle avait tout pour m'agacer, au fur et à mesure, je l'apprécie de plus en plus. Elle est forcée à s'affirmer davantage et c'est un personnage qui se révèle à elle-même et aux lecteurs petit à petit. Même si on sent qu'elle a encore besoin de s'affirmer et de prendre confiance en elle (notamment face à Thorn), elle a déjà bien progresser ^^

Si on en apprend beaucoup plus sur Thorn dans ce tome, j'ai trouvé que ce dernier reste encore assez énigmatique. Sa volonté de tout régenter est vite agaçante, mais on sent qu'Ophélie va de plus en plus mettre son grain de sel dans ses affaires et mettre le foutoir dans son emploi du temps, ce qui n'est pas pour me déplaire.

En résumé : Un tome 2 dans la continuité du premier qui pose les bases d'une intrigue à plus long terme. Je lirai la suite sans hésiter.