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    Hello !

     

    Et voici mon tiercé du samedi, organisé par Selene.

    Principe: Chaque semaine, le samedi comme son nom l’indique, il conviendra de choisir les trois livres, le trio gagnant, correspondant au thème proposé.

    Cette semaine, le thème est : Les trois plus gros pavés lus. 

    Afin d'éviter la redondance, je n'ai pris pour les séries que le plus gros tome en considération, sinon mes places 2e et 3e auraient été pour 2 tomes d'une même série.

     

    Le trio gagnant :

     

    En 3e position, se trouve Bazaar de Stephen King avec ses 889 pages. Un roman que j'avais bien aimé, mais qui n'est clairement pas le meilleur Stephen King que j'ai lu.

     

    En 2e position, on retrouve L'intégrale 1 des Aventuriers de la Mer de Robin Hobb avec ses 951 pages. Je suis très contente de retrouver dans ce top mon dernier coup de cœur littéraire (qui concerne l'ensemble de la saga).

     

    Et enfin avec ses 1031 pages, le - semble-t-il - indétrônable (pour l'instant 11 ans de suprématie chez moi) tome 5 de Harry Potter de JK Rowling, qui est aussi mon tome préféré de la saga.

     

     

    Comme il fallait s'en douter, ce sont des livres de poches qui squattent ce top ! ^^


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  • Titre : La Carrière du MalLa Carrière du Mal

    Auteur : Robert Galbraith (alias JK Rowling)

    Editeur : Grasset

    Genre : Policier

     

    Résumé : Lorsque Robin Ellacott reçoit ce jour-là un mystérieux colis, elle est loin de se douter de la vision d’horreur qui l’attend : la jambe tranchée d’une femme.
    Son patron, le détective privé Cormoran Strike, est moins surpris qu’elle, mais tout aussi inquiet. Qui est l’expéditeur de ce paquet macabre ? Quatre noms viennent aussitôt à l’esprit de Strike, surgis de son propre passé. Quatre individus capables les uns comme les autres, il le sait, des plus violentes atrocités.
    Les enquêteurs de la police en charge du dossier ne tardent pas à choisir leur suspect idéal – mais Strike, persuadé qu’ils font fausse route, décide de prendre lui-même les choses en main. Avec l’aide de Robin, il plonge dans le monde pervers et ténébreux des trois autres coupables potentiels. Mais le temps leur est compté, car de nouveaux crimes font bientôt surface, toujours plus terrifiants…

     

    Avis

    Ayant beaucoup aimé les deux premiers opus, c’est avec un grand plaisir que j’ai retrouvé Strike et Robin pour une nouvelle aventure.

    L’intrigue de base m’a beaucoup plu : Robin reçoit une jambe coupée au bureau de Strike. Tout de suite, on comprend que si l’objet a été envoyé à Robin, c’est Strike qui est visé.

    De fait, l’intrigue devint plus intime en tournant principalement autour du passé de Strike. L’occasion pour l’auteur de dévoiler un peu plus son inspecteur et sa complice, car l’enquête va aussi réveiller chez elle de vieux souvenirs. A cette intrigue est aussi entremêlé les préparatifs du mariage de Robin, et ceux-ci ne vont pas être de tout repos.

    J’ai énormément apprécié le fait que l’histoire se tourne vers nos deux héros et en apprendre plus à leur sujet. Strike a de nombreux cadavres dans les placards et j’ai aimé déterrer certains de ses secrets, même si je suis certaine qu’il en garde beaucoup d’autres en réserve ^^ Robin n’est pas en reste et j’ai apprécié comprendre ce qui la poussait tant à faire ce métier. Les deux personnages (mais avec Galbraith, je m’en doutais) sont bien plus complexes qu’ils n’y paraissent au premier abord.

    En plus de nos deux personnages principaux, on suit aussi le coupable à travers quelques courts chapitres disséminés tout le long du livre. J’ai juste adoré suivre ainsi le coupable. Ca rajoute pas mal de tension, car l’on sait des choses potentiellement dangereuses pour nos deux protagonistes alors qu’eux-mêmes l’ignorent. J’ai vraiment apprécié être dans la tête du coupable, de comprendre comment il fonctionnait, bien qu’il soit un grand malade. Outre cela, cela donne des indices supplémentaires au lecteur pour trouver le coupable. Dans mon cas, cela est plus que nécessaire ^^ Cela m’a d’ailleurs permise de le démasquer avant la fin. ^^ 

    Malheureusement, tout du long du livre, l’enquête s’enlise. Cela emmène quelques longueurs au roman, notamment vers le milieu. A l’instar des personnages, j’ai commencé à tourner en rond, même si je prenais toujours du plaisir à lire ce livre.

    La fin rattrape les longueurs du milieu. Bien qu’ayant deviné le coupable, je n’avais pas trouvé tout son modus operandi. J’ai beaucoup aimé cette partie de la résolution, quand on découvre tous les préparatifs du coupable.

    Parallèlement à l’intrigue de base, Robin est en plein préparatifs de mariage. Son couple est en pleine crise, et l’on se demande si le mariage aura bien lieu. Même si au début, j’ai apprécié cette partie, elle m’a parfois un peu ennuyée. Matthew, le fiancé de Robin, est assez imbuvable, et j’en ai eu vite ras-la-casquette de ce personnage. La fin laisse encore un peu en suspens la relation entre Robin et Matthew (resteront-ils ensemble ou pas ?) mais quel que soit le cas, j’espère que Matthew sera moins présent dans les romans futurs.

    Malgré les longueurs, je me suis laissé prendre comme toujours par la plume de Galbraith et je n’ai eu aucun mal à lire le bouquin. J’adore sa manière de décrire les personnes et les situations.

     

    En résumé : Une enquête honnête mais les longueurs en font de ce tome 3 un ton en-dessous des précédents. J’ai beaucoup aimé en apprendre plus sur Robin et Strike.


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  • Hey !

     

    Aujourd'hui, j'inaugure un petit rendez-vous, à savoir le Tiercé du Samedi ! Il a été créé par Selene.

    Principe: Chaque semaine, le samedi comme son nom l’indique, il conviendra de choisir les trois livres, le trio gagnant, correspondant au thème proposé.

    Cette semaine, le thème est : Les trois auteurs que l’on retrouve le plus dans votre bibliothèque.

    Pour effectuer ce top, j'ai choisi de retirer mes mangas ainsi que mes séries jeunesses qui peuvent compter dans le deux cas un nombre impressionnant de tomes.

     Le trio gagnant :

     

    En 3e position, on retrouve Anne Robillard ! C'est un peu la surprise de ce top mais avec les 12 livres de la saga des Chevaliers d'Emeraude, elle devance d'une courte tête JRR Tolkien et Rick Riordan (dont je possède 11 livres chacuns)

     

    En 2e position on retrouve Pierre Bottero avec 13 livres ! Ce n'est guère étonnant...

     

    Et enfin, en 1e position, il s'agit de JK Rowling ! Avec 16 livres (j'ai compté les livres publiés sous la plume de Robert Galbraith et j'ai 3 éditions différentes du tome 1 de Harry Potter), elle arrive facilement en tête !

     

    Et voilà pour ce petit top ^^ Certains auteurs que j'ai beaucoup lu (comme Stephen King ou Erik L'Homme) n'apparaissent pas, tout simplement parce que ce sont des auteurs dont j'ai plus souvent emprunté qu'acheté les livres.

     


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  • Titre : Thérèse Desqueyroux

    Auteur :François Mauriac

    Editeur : Le livre de Poche

    Genre : Classique

    Date de première publication : 1927

     

    Résumé : A Argelouse, petit village entouré de landes et de pins, les mariages sont arrangés pour allier les familles et réunir les terrains. Thérèse Larroque devint ainsi Mme Desqueyroux, femme singulière d'un homme ordinaire, enfermée dans sa solitude, piégée par le poids du clan et des intérêts, les convenances et les rumeurs.

    Ce roman envoûtant de Mauriac est celui d'une femme prisonnière, un être "coupé de tout, de tous les côtés",une héroïne sombre qui tentera ainsi, quoi qu'il en coûte, sans plus de scrupules, de se libérer du joug de son mariage et du destin qu'on lui impose.

     

    Avis

    Ce roman raconte l’histoire de Thérèse Desqueyroux, née Larroque et de sa tentative d’empoisonnement de son mari. L’histoire prend place juste après son acquittement quand Thérèse rentre chez elle, retrouver son mari (oui, oui !) et sa fille. Tout au long de son trajet, celle-ci va remonter le fil et l’on va comprendre comment elle en arrivée là. La seconde partie du roman concerne la confrontation avec son mari et les conséquences qui découlent de son acte.

    Le roman est extrêmement introspectif : mis-à-part très ponctuellement, on est dans la tête de Thérèse quasiment en permanence. J’ai énormément aimé connaître la personnalité de Thérèse, et suivre son évolution. Thérèse est un personnage qui m’a beaucoup marquée et que j’ai véritablement aimé. C’est une femme complexe, instruite, qui lit et s’interroge sur le monde (et sur soi) et  qui n’arrive plus se contenter de la vie « simple » qu’on lui propose. Elle est pour cela trop indépendante. Elle est ainsi terriblement seule, prisonnière des conventions sociales, poussée à se marier à un homme qu’elle n’aime pas et méprise. Dans cette société « paysano-bourgeoise » du début du XXe siècle, son avis est tourné en dérision et son éducation méprisée. Elle est à part de cette société (et surtout de sa belle-famille) car elle ne trouve personne ayant les mêmes centres d’intérêts qu’elle. Sa solitude intellectuelle est extrême, on sent chez elle de véritables tendances dépressives, et l’on ne peut que compatir à son sort. Thérèse a beau être quelqu’un avec des défauts (elle est très égocentrique, incapable d'aimer, souvent méprisante envers son entourage, sans scrupules et ne regrette pas son geste), je n’ai pu que la prendre en pitié et avoir de la peine pour elle.

    A contrario, son mari est quelqu’un de bon vivant, tourné vers sa famille. Il a priori tout du bon gars mais son étroitesse d’esprit associé à son incapacité à se mettre à la place de quelqu’un d’autre me le rendirent très vite antipathique. C’est là la force du roman : on plaint la coupable et on a tendance à mépriser la victime. J’ai eu très peu de compassion pour la victime.

    L’acte en lui-même (l’empoisonnement) n’est que très peu raconté. Juste quelques lignes par-ci par-là qui permettent de comprendre la teneur de ce qui s’est passé, mais l’auteur ne s’y attarde que très peu. Le passage est l’acte est raconté très brièvement, mais j’ai beaucoup aimé celui-ci. Thérèse glisse dans le meurtre sans véritablement y penser, avec une facilité que j'ai trouvé fascinante.

    La confrontation entre Thérèse et son mari est très bien faite. On comprend à quel point le couple est mal assorti et c'est à ce moment là que Bernard, le mari, m'est devenu complètement antipathique. J’ai aussi trouvé très intéressant de voir comment après l’acquittement de Thérèse (et aussi durant son procès), sa famille et belle-famille font tout pour sauver les apparences. Les désirs individuels sont totalement niés au profit de la famille et de sa respectabilité.

    J'ai adoré l'ambiance du livre. En se basant sur des non-dits (l'empoisonnement et le procès ne sont racontés que par brides), Mauriac rend l'ambiance lourde, pesante. Le côté dépressif de Thérèse et le lieu où elle vit (la campagne très reculée) contribuent aussi à cette ambiance.

     

    En résumé : Un livre que j’ai beaucoup aimé grâce notamment à son personnage principale, Thérèse Desqueyroux,  que j’ai adoré et qui va me hanter longtemps. J’ai eu de la peine pour elle malgré qu’elle soit la coupable, alors que la victime n’a éveillé que mon mépris.


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